.... Aprés moult examens, la voie venant par Aiglemont est vraiment une voie seconde; quant à celle de Ville sur Lumes, c'est la voie principale vers Cologne. et.. qui ne peut pas -pouvait pas- passer par les marais et Effonds de Gespunsart, ni par Pussemange? " trop mou, trop marécageux" en 1966; donc, au I ou II eme siècle cela devait ressembler à la Camargue..Mai 2020..( " beaucoup crapahuts, aïe aïe aïe")
Une voie, seconde, "semblerait" passer la Meuse au gué des Romains, lieu-dit ,-au sud de Nouzonville- invisible actuellement du fait de l'élévation du niveau de la Meuse causée par les barrages et écluses de navigation fluviale; la voie monte à Aiglemont,voie rusticae, oblique vers le Sud; au niveau salle des Sports ASPTT, faisant face au parc de vision-animalier. Elle s'embranche sur la voie Reims-Castrice-Mose- Cologne qui vient de Warcq et Saint-Julien ( fouilles Lémant 2002, promptement détruites!....), qui passe au terrain de foot-ball de Saint-Laurent, puis passe à travers champs-détruite, renait au vicus et village de Ville sur Lumes, en jetée haute(2-3-4 mètres) sur 7-8 mètres à la base, roulement de trois à quatre mètres de large, passe au nord du vicus et du village,(VOIE PRINCIPALE) , continue sous la départementale D 5 qui va à Vivier au Court et Vrigne aux Bois, serpentant en ligne de crête; certainement ancien chemin celte; à Vivier, elle tourne vers le nord, Vallée Chausson, et " camp de César" puis Chateau du Rossignol- Margannes-Sugny; la voie seconde continue par les bois à l'Est de Vrigne, vers les bois du Sugnon, la "briquéterie de Montimont", Saint Albert et Villa Sedensis ( O trace ! supposition :la voie est sous et dans la départementale qui passe à St Albert vers Floing et Sedan....) Elle serait une voie seconde, rusticae, embranchée sur la voie prinipale Reims-Castice-Cologne à Ville sur Lumes...
- " Le vrai chemin de Sedan à Méziéres passait au Sugnon : on y allait en traversant la Meuse à Donchery ..." page 43 Histoire de Donchery ,par l' abbé Lagneaux; cette voie était certainement la reprise de la voie celte puis gauloise, romaine , médiévale , pour arriver à la période du XVIII eme siécle , citée par l'abbé Lagneaux...Puis , elle partirait vers Osnes et Carignan, pour croiser la voie vers Trèves , probablement à l'oratoire de la route vers Matton et Clemecy ,, et continuerait vers Montmédy- Mediolani... (oratoire à la Vierge, route de Matton , certainement en lieu et place d'un fanum, oratoire à un dieu quelconque, païen ., et servant en même temps " de poteau , ou panneau indicateur! pourquoi pas ? : " le chemin de Montmédy , c'est au bras gauche de Notre Seigneur , ou face à la Vierge Marie ",...Ou , avant , "c.'est à senestre du dieu Autry" ;) ....A Sedan, Villa Sedensis , on trouve , sur les hauts, l'Ancien Camp, dénommé aussi "camp romain"; il y a une vingtaine d'années, subsistait une trace de fossé- levée de terre , longue d'une centaine de mètres,côté ouest de l'éminence "ancien camp" ( occupé par des pavillons ou villas) , et faisant face au chateau de la Garenne ; cette levée de terre - 3-4 mètres de haut- a été rasée derniérement, pour laisser la place à un champ de blé, tout garni de silex (?) ; cette levée de terres-fossé ressemblait au fossé du camp des Moutelles, MOUX en Morvan ( S Chevrier , INRAP Dijon) ...et à de nombreux autres fossés-levées celtes couronnées de palissades de bois...
- A WARCQ : " la voie semblerait" passer le lieu "gué des Romains" ,; ce lieu dit serait apparemment un passage à gué, venant d'un chemin-piste rive gauche; ce chemin viendrait de la direction de Montcornet et Rocroi; à la Demi-Lune /WARCQ , vers les rapides(peu rapides)-gué des Romains, il subsiste un tronçon de voie d'une centaine de mètres, dans les patures, tout droit dirigé vers Montcornet (et Rocroi) . Les voies romaines ne font que s'ajouter aux nombreux chemins-pistes des Gaulois et des Celtes, et comme leur population "semble" avoisiner 12 à 14 ou 18 millions d'individus, (on ne sait pas ; "on sait pas!"), tout ce monde devait circuler tant sur chemins-pistes que sur sentiers-raccourcis, suivant la charge, et le volume de choses ou de gens Et des chemins, des pistes, des sentiers , il devait y en avoir partout ; il suffit de consulter un vieux cadastre, soit début 19 eme soit 1850 : trés éloquent ( Cassini ne présente que les axes courants) ."Rien de nouveau sous le soleil : avant , on prenait la carriole à cheval ou mule par la route, en carriole avec deux moutons dedans ou des jambons,ou.???..Et on empruntait "le vieux chemin de Lairière à Salagriffe( c'est dans les Hautes Corrrbièèrrres !) quand on voulait aller voir , tout seul ,un ami ou une coquine , et qu'on n'avait pas de carriole, et rien que ses godasses".
Mais à Ville sur Lumes, elle existe vraiment sur un kilomètre , et en trés "dur-dur", jouxtant ou traversant le vicus d'Ainguery- Ville sur Lumes, en partie fouillé, village gallo-romain.
...... En fait , aprés avoir crapahuté à plusieurs , dans tous les sens, au nord de la Grandville et de Saint-Laurent : constat trés simple : pas de voie ; la seule voie qui monte vers la Belgique , passe par Saint Laurent , Ville sur Lumes, puis Croisée de Tumécourt-Vivier, la Vallée Chausson ( éthymologie ! ), file vers le chateau du Rossignol , et Sugny .Elle ne pouvait pas passer par Gespunsart, ancien cours de la Meuse , et encore immense pateaugeoire il y a deux mille ans....